Merci au quotidien la Libre Belgique et à son journaliste Raoul Buylepour ce bel article dans leur supplément Essentiels : “GRANDE EXPOSITION COLLECTIVE D’ART ABORIGÈNE DE TJALA ARTS (APY LAND)”.
“Issu d’une dynastie de parfumeurs et de grands amateurs d’art à Moscou, Bertrand Estrangin, directeur de la Galerie Aboriginal Signature, a été saisi par le virus familial : il sera collectionneur et se spécialisera
dans l’Art Aborigène d’Australie, sur le chemin des dernières peuplades nomades de la planète. À Bruxelles, sa galerie est devenue le lieu de référence pour découvrir ou pour approfondir ses connaissances à propos de cette culture millénaire et toute l'amplitude de ce mouvement artistique majeur.
Cette nouvelle exposition réunit 30 peintures, dont plusieurs oeuvres collaboratives magistrales, réalisées par les femmes de la communauté Aborigène Anangu d’Amata, au coeur d’un vaste territoire de 102.000 km² habité par moins de 2.500 habitants, dans le APY land.
Ces oeuvres représentent le leadership des femmes au sein de la communauté et le rôle central de la création artistique dans leur vie. « Lorsque les ancêtres ont peint notre Tjukurpa (Temps du Rêve) sur les grottes et sur leurs corps, c’était une célébration de notre culture, une façon d’identifier les personnes et les lieux, et une façon de continuer nos histoires », raconte l’artiste Tjungkara Ken. « Aujourd’hui, nous avons de nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes, mais la célébration et l’engagement envers Tjukurpa et l’identité culturelle sont toujours les mêmes. » Faut-il préciser que ces artistes ont été plusieurs fois récompensés au Musée National de Darwin (NATSIAA Award) et ont été exposés à travers le monde, de New York au Musée des Beaux-Arts de Rennes actuellement en 2020”.