C. L’artiste Gulumbu Yununpingu (décédée) du centre d’art de Yirrkala, a peint le 2e étage du Musée du Quai Branly rue de l’université.
Une écorce peinte et un hollow log (tronc d’eucalyptus de 2m) seront présentés à Eurantica.
L’artiste représente à travers ces étoiles différentes histoire connectées au temps du rêve, comme celui des 7 sœurs. Dans une interview réalisée par Hetti Perkins, Gulumbu évoquait au sujet de ses peintures :
« I am thinking that the people -- the millions and billions of people in the world are, you know, just sitting there looking at the stars and think, ’Well how can we be separate if we’re all under the same stars? We are like the stars, in that we -- there are as many stars as there are people’.
So this design has come both from my mother and my father. From my mother’s story of the stars crying, and from my father putting that dot in the middle of the stars. And that’s why I call it the eye. So the cross shape is the body of the star. The outline is indeed the mali, the shadow or spirit of that star. The eye will go in the middle there. And the dots are the stars that are further away, or maybe the people that are further way from us. People we’ve never met before, of different clans or nations that we don’t even know of.”
Des artistes clefs Aborigènes et centres d’art jamais présentés à Bruxelles ou en Europe
A. L’artiste Daniel Walbidi (31 ans) du centre d’art de Bidyadanga, déjà exposé au MET à New York.
Une toile majeure sera présentée à Eurantica et reprend le thème du Winpa, trou d’eau fondamental dans le désert, avec les émergences d’eau – enfant, avec une cérémonie associée à travers des lignes centrifuges.
Daniel Walbidi est un grand peintre reconnu de la jeune génération issue de la diaspora. Sa communauté aborigène a quitté leur lieu ancestral dans le désert les puits ayant été asséchés par les compagnies minières.
Avant de réaliser un pèlerinage sur leur territoire, il représentait le paysage sublimé à travers la mémoire transmise par les anciens, avec une palette chromatique issue de leur lieu actuel au bord de l’océan.
Dans l’esprit du thème d’Eurantica, les paysages Aborigènes le plus souvent multidimensionnels, évoquent de façon abstraite ou sublimée les portraits d'esprits créateurs du monde à travers certaines peintures.
Il s’agit le plus souvent du portrait intérieur de l'artiste, au delà de la surface de la peau, dans sa mémoire, à travers l’histoire de son peuple qu'il transmet de générations en générations.
Ces portraits profonds, presque insondables embrassent les millénaires.