L’art aborigène atteint enfin Bruxelles
Extrait du Journal LE SOIR, Mis en ligne mercredi 11 février 2015, 13h19
"Le destin est parfois bien étrange. Installé à Bruxelles depuis douze ans, Bertrand Estrangin, formé à l’Ecole supérieures de gestion à Paris, a fait l’essentiel de sa carrière chez Solvay. Après avoir été responsable de la communication, il s’y épanouit en tant que responsable innovation. Un boulot consistant à faire naître et aboutir des idées innovantes au sein de l’entreprise. Cela tombe bien, des idées, il en a à revendre. Une en particulier qu’il va enfin pouvoir concrétiser en quittant Solvay au début de l’année 2014.
Depuis quinze ans en effet, cet homme discret se passionne à la fois pour le nomadisme (il voyage énormément en Algérie, au Niger, en Libye, en Irak, au Yémen…) et l’art aborigène qu’il a découvert au Musée d’art aborigène d’Utrecht (le seul du genre en Europe). Un véritable coup de foudre qui va faire de lui un collectionneur passionné.
Suite à sa visite à Utrecht, il achète sa première peinture. Le début d’une longue série qui le voit aujourd’hui possesseur de 120 toiles dont certaines sont régulièrement prêtées pour des expositions de haut niveau à l’étranger. Mais à force de collectionner, Bernard Estrangin se passionne de plus en plus pour cette culture, cet art atypique que beaucoup d’Occidentaux ont du mal à comprendre.
Des galeries s’ouvrent, des expositions d’envergure sont mises sur pied. Mais à Bruxelles, rien ou presque. Bertrand Estrangin décide alors de passer de l’autre côté de la barrière. Le collectionneur ouvre sa propre galerie à Koekelberg..."