LA LIBRE : Les galeries • Aborigènes en verve

Extrait de l'article de Roger Pierre Turine

"Dans la foulée de Winter Bruneaf, Aboriginal Signature expose un ensemble Aborigène.

Bertrand Estrangin, baroudeur et découvreur, enthousiaste défenseur et promoteur des arts aborigènes d'Australie, a mis son été 2016 à profit pour parcourir 4800 kilomètres en 4x4 dans le bush australien, situé dans le centre du pays.

Il en a ramené 30 peintures réalisées par 15 artistes du centre d'art de Tjungu Palya niché dans le désert du APY land" ...

MU-IN-THE-CITY : Ancestrale modernité des artistes Ömie

"C’est une culture unique, née il y a des siècles dans la région de l’Oro en Papouasie Nouvelle Guinée, qui est arrivée entièrement préservée jusqu’au monde occidental en 2002. Le succès fut ensuite fulgurant et les femmes Ömie sont désormais célébrées internationalement. Trente-quatre étoffes d’écorce sont présentées à Bruxelles chez Aboriginal Signature, ornées de motifs traditionnels et dont les couleurs primaires sont puissantes.

Leur histoire est tout à fait unique. Ces artistes viennent d’une région sacralisée par le volcan Huvaimo (1680 m) qui a dévasté leur territoire à la moitié du XXe siècle alors que des missionnaires, tout juste débarqués, les empêchaient de pratiquer leurs coutumes aux antipodes de la chrétienté. Isolée durant des siècles, c’est suite à l’éruption du volcan que la tribu s’est révoltée et que son art est arrivé jusqu’au monde moderne. Un art que les femmes ne cessèrent plus jamais de pratiquer"...

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MU-IN-THE-CITY : Exposition Papunya Tula, rites cinétiques

Dans le magazine d'art "Mu in the City" - Novembre 2016 : Papunya Tula, rites cinétiques

"C’est une nouvelle communauté d’artistes et une nouvelle région d’Australie qui sont à découvrir chez Aboriginal Signature. Les artistes de Papunya Tula tracent sur toile et sur panneaux de bois les signes qui détaillent leurs cérémonies et rites d’initiation."

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NEWS-ART-TODAY : reportage sur l'exposition Ömie

Reportage vidéo - septembre 2016 - sur NEWS-ART-TODAY-TV

En live comme si vous y étiez, découverte des tapas de l'exposition des artistes indigènes Ömies de Papouasie Nouvelle Guinée.

A découvrir ici.

LA LIBRE : Exceptionnelle expo Ömie à Bruxelles ! • Octobre 2016

La Libre Belgique - Oct. 2016 : Exceptionnelle expo ömie à Bruxelles

"Bertrand Estrangin est un passionné et l’ouverture récente de sa galerie en arts aborigènes mérite l’attention, les surprises y foisonnant. raison de plus pour ne pas manquer l’accrochage d’exception qu’il y réalise en ce moment.

Du jamais vu en Belgique ! Et la manne est stupéfiante : 34 tapas des femmes Ömie de Papouasie Nouvelle-Guinée y sont exposées, fruit de cinq années de travail de 24 de ces femmes artistes qui vivent dans des petits villages très éloignés que domine l'imposant volvan sacré Huvaimo (1600 mètres).

NEWS-ART-TODAY : « Tradition vivante et Innovation millénaire Aborigène » à Paris

Reportage vidéo - septembre 2016 - sur NEWS-ART-TODAY-TV : « Tradition vivante et Innovation millénaire Aborigène » à Paris

Depuis des millénaires, les Aborigènes d’Australie continuent de transmettre leur mémoire ancestrale, de célébrer les évènements fondateurs de leur civilisation, d’enseigner les mythes structurants de leur société, à travers un langage graphique touchant à tous les médias du monde de l’art.

Dans cette exposition au Parcours des Mondes, la galerie Aboriginal Signature souhaite offrir à Saint Germain des Près une photo de l’excellence de l’art Aborigène contemporain, là où tradition et innovation se conjuguent dans les œuvres, et sont intimement liées comme le soulignait le philosophe Paul Ricœur.

A découvrir ici.

LE SOIR : Comment passe-t-on de la collection à la galerie d'art ? • Juillet 2016

"Comment passe-t-on de la chimie chez Solvay à l’art contemporain aborigène et de métiers comme manager de l’innovation participative ou de la communication interne à l’aventure de la collection au point d’en faire sa profession ?"

"Par le plus grand des hasards ? Par un concours de circonstances ? Lors d’une rencontre, d’un voyage ou d’un changement de vie ? Il y a un peu de tout cela dans le parcours de Bertrand Estrangin, Français installé à Bruxelles depuis le début des années 2000 pour des raisons professionnelles.

L’émergence d’une collection

Attiré depuis toujours par le nomadisme, l’homme part à plusieurs reprises marcher dans les déserts du globe. Cet autre rythme qui va de pair avec un autre temps résonne dans la quête de sens qui l’anime à ce moment-là. L’émotion intense qui le prend à la vue des peintures rupestres du Néolithique (au Tassili N’Ajjer, notamment) le trouble également par leur mystère. Personne ne peut plus expliquer ces œuvres ; la chaîne est rompue et la signification perdue.

A la même époque, il découvre le musée d’art aborigène d’Utrecht. C’est le coup de foudre, il y achète sa première petite œuvre. Nous sommes alors en 2002. Bertrand Estrangin se prend de passion pour les Aborigènes d’Australie, dernier peuple nomade dont les œuvres véhiculent de façon continue une culture multimillénaire. Il achète « partout », en Australie mais aussi en Europe, en salles de ventes, auprès de collectionneurs et musées, et surtout en galeries. Cet art totalement contemporain, à la fois ancestral et innovant, rassemble de fortes individualités, le nourrit et comble sa quête de sens. Il dévore tout ce qui a trait à ce mouvement artistique, à ce peuple, à son histoire et ses multiples souffrances… Il rencontre des conservateurs, collectionneurs, fréquente les librairies, recherche les catalogues, écume la toile tous azimuts… et se rend compte rapidement de ses erreurs de jeune collectionneur sur les deux premières années, principalement en matière de provenance des œuvres. Il se recentre sur ce point, sur les conditions éthiques dans lesquelles l’œuvre a été réalisée et acquise, éléments essentiels dans la construction d’une collection.

Ce faisant, il opère une sélection drastique parmi les acteurs du marché pour se focaliser sur les œuvres provenant principalement des centres d’art, structures officielles qui garantissent une provenance impeccable et les pièces les plus remarquables figurant dans de nombreuses institutions internationales.

Attiré depuis toujours par le nomadisme, l’homme part à plusieurs reprises marcher dans les déserts du globe..." 

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LA LIBRE : découvrir l'art et la culture des aborigènes australiens • Juin 2016

Extrait de l'article de la LA LIBRE :

"Espace d’art unique en Europe, Aboriginal Signature est à la fois une galerie de peinture contemporaine et un centre d’information. Une originalité bruxelloise.

Une brève histoire territoriale

Pour saisir la portée des peintures exposées, un brin d’histoire est indispensable car, au-delà du fait esthétique, ces peintures participent concrètement à la reconnaissance des territoires ancestraux, lieux sacrés des Aborigènes du Spinifex (Ilkurlka), au Sud de l’Australie.

250 langues

Les historiens considèrent que les premiers Aborigènes se sont installés en Australie dans une fourchette variant de 85 000 à 65 000 ans et ont occupé progressivement l’ensemble du territoire. Les peintures les plus anciennes, exécutées sur des rochers, découvertes en Australie, remontent à quelques millénaires, vers 40 000 ans avant notre ère, estime-t-on généralement. Elles avaient pour but de transmettre et d’entretenir les mythes fondateurs. Entre les innombrables communautés réparties dans tout le continent, la culture commune a pris des accents spécifiques selon les régions. On considère qu’à l'arrivée des Britanniques en 1788, les Aborigènes étaient un peu moins d'un million d'habitants, parlant plus de 250 langues différentes.

Les artistes du Spinifex

Aux environs de 1950, à cause des essais nucléaires britanniques autour de Maralinga, les Aborigènes sont forcés de quitter leurs terres et rejoignent le désert. Ce fut une déchirure car ils quittaient les lieux sacrés et la mythologie du Temps des Rêves qui s’exprime dans les peintures. Ils n’y revinrent qu’en 1986 et grâce au Spinifex Arts Project, ils purent entamer le processus de récupération de leurs terres auprès des tribunaux fédéraux dans le cadre du Native Act Title. Depuis 2000, leurs peintures sont incluses dans le préambule du Native Title agreement. Elles constituent leur activité principale et leurs permettent de vivre en communauté en poursuivant la transmission de leurs traditions.

C’est dans ce contexte historique qu’il convient d’appréhender ces œuvres qui sont désormais reconnues internationalement. En passant des peintures éphémères exécutées au sol avec des pigments naturels, aux tableaux à l’acrylique sur toile, les peintres ont pu intégrer les expositions d’art contemporain et gagner les cimaises de galeries et musées tels le British Museum. Seules les pièces les plus anciennes rejoignent les collections ethnographiques. Le territoire aborigène, au centre de l’Australie, compte de nombreux centres d’art officiels, des structures coopératives au sein desquelles les artistes exercent leur art et qui garantissent l’authenticité de celui-ci. Les œuvres exposées proviennent de la petite communauté de Tjuntjunjara, située à 900 kilomètres de toute zone habitée !" ...

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